Le XXème siècle débute mal pour la paroisse. Le 14 février 1900, un ouragan (encore un…) provoque des dégâts considérables à la toiture de l’église, qui a été complètement découverte, coté Nord, sur une surface de 50 mètres carrés. De plus, une réparation importante est aussi nécessaire à la toiture latérale sur laquelle s’est abattue la charpente, broyant dans sa chute dalles, ardoises et voliges sur une surface d’environ 10 mètres carrés.

Par ailleurs, sous l’effet de la tempête, la grande toiture (coté Sud) a été soulevée, les sablières descellées, les ardoises brisées, tout le faîtage dégarni sur une longueur de 22 mètres.

Enfin, il devient nécessaire et  urgent de s’occuper de la consolidation de la grande voûte qui est loin d’offrir les garanties suffisantes pour la sécurité des ouvriers obligés d’y passer de temps en temps pour le travail à la toiture de l’église.

Monuments aux morts 14 18Les devis de réparations s’élèvent à 1 139.85 francs [1] mais la fabrique, déjà très endettée suite à la reconstruction du chœur de l’église en 1887, demande à la commune de financer ces travaux.

Dans les mêmes moments, on doit envisager d’urgence des travaux coûteux afin de restaurer le calvaire du cimetière, installé depuis 20 ans et qui menace ruine.

Le curé Barbault [2] en fait ainsi état lors de la réunion du conseil de fabrique du 9 décembre 1900 :

« Monsieur le Curé fait connaître au Conseil le danger imminent de la chute de la croix du cimetière, laquelle croix n’ayant jamais été entretenue et protégée par la peinture contre l’humidité se trouve aujourd’hui dans un tel état de détérioration que des parties se détachent d’elles-mêmes, entièrement consommées par le temps et par la pluie, ce qui lui donne un aspect difficilement à concilier avec la vénération qui lui est due.

Par suite de ce défaut de solidité, le Christ en fonte qui y est suspendu se trouve menacé et occasionnerait à la Fabrique un véritable dommage s’il venait à se briser en tombant, ce qui serait inévitable. Par ailleurs, la fonte de ce Christ ne porte plus trace de peinture et est depuis longtemps rongée par la rouille qui l’a déjà entamée.

Dans ces conditions, il y a urgence à pourvoir au remplacement de la croix existante et à la réparation du Christ. Mais comme ce travail ne peut se faire sans la démolition de la maçonnerie dans laquelle le pied de la croix est assujetti, il y a lieu de prévoir la dépense qui en résultera ainsi que de la reconstruction, ce qui porterait au total à la somme de 662.45 francs. »

Ainsi qu’on le verra plus loin, bien que réparée et installée le 3 février 1901 à l’occasion du jubilé, la croix menacera à nouveau de s’écrouler moins de 20 ans plus tard.

En 1901, l’Evêque visite la paroisse. Lire le Compte-rendu.

Lors de cette visite, l’Évêque relève ce qu’il appelle « l’entente qui existait aux Cerqueux entre l’autorité civile et l’autorité religieuse. » Au niveau national, cette entente n’allait pas durer longtemps car à Paris se préparait ce que l’on appellera la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat.

La nouvelle loi du 9 décembre 1905 met fin au Concordat napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le gouvernement français et l’Église catholique. Elle proclame la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes.

Article 1er : « la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes…».

Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte…»

Par cette loi, l’État manifeste sa volonté de neutralité religieuse mais ne s’exonère pas de ses responsabilités. Il veut «garantir» à chacun les moyens d’exercer librement sa religion dans le respect de celles d’autrui. C’est dans cet esprit que sont instituées des aumôneries dans les milieux fermés (casernes, lycées, prisons, hôpitaux)… et, plus tard, des émissions religieuses sur les chaînes publiques de télévision.

L’État n’entend en aucune façon limiter la liberté de conscience ni cantonner la religion à la sphère privée (il n’est pas question par exemple d’interdire le port d’insignes religieux).

Sur le plan financier, la loi a deux conséquences majeures :
– Les ministres des cultes (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins…) ne sont plus rémunérés par l’État et celui-ci se désintéresse totalement de leur nomination,
– Les biens détenus précédemment par les Églises deviennent la propriété de l’État mais celui-ci se réserve le droit de les confier gratuitement aux représentants des Églises en vue de l’exercice du culte.

Cette décision unilatérale de la République est considérée par beaucoup de Catholiques comme une agression absurde. Qu’adviendra-t-il des séminaires, des presbytères, des églises et des traitements des prêtres ? La situation s’envenime encore d’avantage lorsqu’une disposition de la loi de séparation préconise l’inventaire des biens d’Eglise jusqu’à l’ouverture des tabernacles. Pour les catholiques, c’est un blasphème ! Dans le Choletais, les inventaires débutent dès février 1906. Les catholiques se mobilisent et la résistance s’organise.

Au Pin en Mauges, le receveur de l’enregistrement de Beaupreau ne peut même pas approcher de l’église. Dès son arrivée, il est pris en chasse par la population qui tente de l’assommer à coup de casseroles… Tout un peuple semble se lever pour dire non à la loi de la République.

Pourtant, pour les Églises, l’opération va s’avérer plutôt profitable (mais on ne s’en apercevra que bien plus tard). En effet, d’une part, les ministres du culte et en particulier les évêques vont gagner en indépendance, n’étant plus tenus de rendre des comptes à l’administration. D’autre part, les Églises ne vont plus avoir à leur charge l’entretien très coûteux des édifices religieux (cathédrales, églises, temples…) préexistant à la loi de 1905. Elles ne devront plus assurer que l’entretien courant de ces édifices… Quand à ceux qu’elles seront amenées à construire après la loi de 1905, ils seront leur propriété pleine et entière.

En février 1906, le curé Barbault et le conseil de fabrique élèvent une virulente protestation contre les Inventaires de l’Eglise et du presbytère qui doivent avoir lieu dans les jours suivants :

 « Le Curé et les membres du Conseil de fabrique de la paroisse des Cerqueux de Maulévrier protestent avec la dernière énergie contre une mesure qu’ils considèrent comme le prélude à la spoliation des biens mobiliers et immobiliers de l’Eglise et se refusent absolument à participer d’une manière quelconque à l’exécution d’une loi condamnée et réprouvée par le Souverain Pontife comme injurieuse à Dieu, contraire à la Divine constitution de l’Eglise, favorisant le schisme, spoliatrice des biens de l’Eglise, opposée au droit des gens, très funeste aux Évêques, au clergé et aux Catholiques de France. Ils déclarent qu’ils ne céderont qu’à la violence. »

Aux Cerqueux, les inventaires devaient avoir lieu le 2 mars 1906. Lire le Compte-rendu qu’en fit le Curé Barbault.

Devant l’ampleur des manifestations, surtout dans l’ouest de la France, Georges Clémenceau, alors ministre de l’intérieur, et vendéen de naissance comprend qu’il est inutile d’insister. Il donne l’ordre de cesser les inventaires là ou des incidents sont prévisibles. Les catholiques crient victoire. Les inventaires se dérouleront pourtant quelques mois après, effectués parfois par des agents du fisc déguisés en paroissiens…

Un an jour pour jour après la promulgation de la loi, le 9 décembre 1906, le conseil de fabrique prend la délibération suivante :

« Avant de disparaître légalement, le conseil de fabrique de l’église des Cerqueux de Maulévrier proteste avec la plus grande énergie contre les principes et les conséquences de la loi du 9 décembre 1905. Il se refuse de la manière la plus formelle à donner aucune indication, aucun concours, même indirect, pouvant faciliter les opérations qui amèneront la prise de possession, par le séquestre, des biens appartenant à la fabrique. Il proteste à l’avance contre toute dévolution qui serait faite de ces biens à n’importe quelle association, en violation des droits sacrés de l’église. Il déclare se tenir dans la plus étroite communion avec son Evêque et atteste son inaltérable dévouement au Souverain Pontife dont il veut suivre sans faiblesse toutes les directions. »

En août 1914 débute la première guerre mondiale qui durera jusqu’au 11 novembre 1918. Environ 150 jeunes hommes des Cerqueux seront mobilisés et malheureusement 31 y laisseront la vie. Comme dans la plupart des communes françaises, en 1920, un monument aux morts est inauguré dans le cimetière des Cerqueux.

Voir le Compte-rendu de l’inauguration par Le curé Braud [3]

A la sortie de la première guerre mondiale, entre 1925 et 1935, de nombreux travaux ou aménagements furent réalisés dans l’église qui, petit à petit, vont l’amener à la physionomie que nous lui connaissons aujourd’hui.

La nef ouvre sur le transept central par quelques marches. L’appui de communion en fer forgé n’a pas été conservé. Il a été supprimé au milieu des années 1970. Les boiseries et les stalles à miséricorde qui meublent le chœur ont été exécutées par le maître menuisier Gousseau. Elles sont de style restauration ou néo-gothique. C’est aussi au fond du chœur que l’on trouve le « Bon Pasteur » sculpté et classé par les monuments historiques.

Belune 006

Le transept Nord est réservé à l’autel mineur dédié à Notre-Dame avec une statue de la Vierge à l’Enfant. On observe non loin la  statue de Sainte Bernadette. Réplique du transept Nord dans son ameublement, le transept Sud est, lui, consacré à Saint-Joseph. La Belune 007statuaire le représente debout en compagnie de Jésus-enfant.

Le 3 mai 1926  Monseigneur Rumeau visite la paroisse. Le chemin de croix fut  installé juste avant sa visite. Il s’agissait d’un don de la famille Papin de l’Augerie. Les chemins de croix de l’époque provenaient la plupart du temps des ateliers Rouillard et Bourriché d’Angers. Ce sont des Belune 005bas-reliefs en plâtre coloré. A la même époque, des dons de paroissiens anonymes permettent l’achat des statues de la Sainte-Vierge, de Sainte Jeanne d’Arc et de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

Sur un pilier, entre la nef et le bas-côté droit figure la statuette dite de « L’enfant Jésus de Prague ». Non répertoriée, elle date vraisemblablement du second quart du XIXème siècle. Il s’agit d’une statue en plâtre moulé, peint polychrome. Son intérieur est creux. Le socle est de plan rectangulaire à pans coupés. La statue possède une couronne,Enfant Jesus de Prague une robe blanche dont les manches sont ornées de dentelle et un manteau qui semble de velours rouge. L’enfant Jésus bénit de la main droite le monde qu’il tient dans la main gauche sous forme de globe terrestre. La dévotion à cette statue d’origine espagnole a débuté à Prague au XIIème siècle.

A partir de 1927, les gros travaux concernant l’aménagement intérieur de l’église débutèrent.

Ce fut tout d’abord Monsieur de Lostende[4], propriétaire du Château de Puy-Louet, qui  fournit cinq gros chênes futaies pour réaliser les lambourdes et le plancher de l’église.

D’après le nouveau projet, les bancs devaient être de 7 places dans la grande nef et les chaises de la grande allée et des petites allées devaient être supprimées. Les bancs des petites allées étaient de 4 places.

En octobre 1927 une première partie des bancs fût livrée. Ils avaient été exécutés par la maison Rivière, de Nantes. Les 16 premiers bancs de 4 places furent placés le premier dimanche d’octobre 1927, dans l’allée de l’autel de la Sainte-Vierge.

Voici le règlement qui a été établi pour les bancs et chaises lors du renouvellement de ces bancs à la Toussaint 1927 :

Art. 1 – Les places de bancs et chaises sont payables le dimanche après la Toussaint. Elles sont payables un an à l’avance.

Art. 2 – Les bancs et chaises sont affermés pour une période de 5 ans à partir de la Toussaint 1927.

Art. 3 – Ceux qui ont payé leurs bancs ou qui ont versé la somme de 100 frs ont droit à leur banc et à leur place pendant 20 ans. Les 10 premières années ils paieront moitié prix, c’est à dire 10 frs par an, et la 11ème année ils paieront 20 francs. Si la personne vient à quitter la paroisse, le banc appartient à l’église et doit être mis aux enchères.

Art. 4 – Le prix des bancs est fixé à 20 frs ; 15 frs pour les chaises et 0,25 frs pour les chaises volantes, ce qui représente à peine 5frs, 3 frs et 0.05 frs d’avant-guerre. 

Les personnes qui ont loué une chaise ou un banc ou  une place de banc seront libres d’en affermer une autre l’année suivante, s’il y en a de disponible. Tous les 5 ans aura lieu l’affermage des bancs et chaises qui n’auraient pas été achetés.

C’est grâce à : …

  1.   La générosité  de ceux qui ont payé leur banc ou qui ont versé la somme de 100 frs.
  2.   Aux offrandes des paroissiens faites chaque dimanche et vendues aux enchères à l’issue de la grand’messe.
  3.   La générosité des personnes qui ont voulu garder l’anonymat  et qui ont versé leur offrande soit à Monsieur le Curé, soit dans un tronc.
  4.   Ces paroissiens qui ont donné différentes sommes, petites ou grandes.
  5.   Enfin à Mr de Lostende qui a aimablement donné tout le bois nécessaire pour faire le plancher et les lambourdes sur lesquels reposent les bancs

… que nous avons pu remplacer les anciens bancs qui tombaient de vétusté, par de nouveaux bancs en chêne.

Au mois de février 1928, le curé Braud fit blanchir tous les murs intérieurs de l’église, les deux bas-côtés et le fond de l’église, les murs au-dessus des arcades dans la grande nef, en reprenant tous les filets.

Ce travail dura 15 jours. Il fut exécuté par Arthur Pilet père [5], maçon, qui avait fait le même travail 34 ans auparavant, Mr Barbault étant curé. Les dépenses pour ce travail s’élevèrent à 1.060 frs.

Dans la première semaine de mai 1928 furent placés les 10 petits bancs du côté de Saint Joseph, exécutés par la maison Rivière de Nantes, comme ceux du côté de la Sainte-Vierge. Les lambris du côté de Saint-Joseph furent placés la même semaine par Auguste Grégoire, menuisier aux Cerqueux[6].

La semaine d’avant l’Assomption 1928, furent placés les bancs de la grande nef, côté de l’évangile. La semaine suivante, les bancs du côté de l’épître ainsi que 28 chaises.

Les lambris du côté de la Sainte-Vierge furent placés dans la dernière semaine de septembre 1928, en même temps que les grands bancs du fond, le tout exécuté par Auguste Grégoire.

L’électricité est installée dans l’église en 1928 suite à la décision du conseil municipal du 13 mai 1926.

La frise du fonds et des fonds baptismaux a été posée la seconde semaine d’octobre 1929, toujours par Auguste Grégoire.

Eglise peinture 2Le 30 avril 1930, au-dessus des fonds  baptismaux, a été posé un tableau peint sur toile, œuvre de Monsieur Cochard, d’Angers, représentant le baptême de Notre-Seigneur par Saint-Jean Baptiste, dans le Jourdain. Ce tableau de 8 m2 (3m x 2.70 m) a coûté 1.200 frs plus 86 frs de frais. Le curé Braud en estimait la valeur réelle à 2.400 frs.

En forme de vasque posée sur un pied chantourné, les fonds baptismaux  sont en marbre noir veiné de blanc. Leur couvercle, en bois et bombé, est surmonté d’une croix. Auparavant situés à droite en entrant dans l’église, dans un endroit sombre, ils sont désormais exposés en pleine lumière devant l’autel de Saint Joseph.

Le lundi de la Pentecôte, 9 juin 1930, a été placée une lampe de sanctuaire qui a coûté 537.50 frs.

Le 8 décembre 1930, grande animation dans l’église. C’est en effet ce jour-là  qu’a été 1408026593465placé le confessionnal  fourni par Monsieur André, d’Angers  pour un prix de 5.000 frs.

Le même jour, les artisans procèdent à la pose de la grande porte de l’église. Elle a été faite par Auguste Grégoire, menuisier. Les ferrures sont l’œuvre  d’Honoré Humeau, fils, forgeron. La porte a été montée par Honoré Humeau « d’une manière remarquable » nous dit le curé Braud. Les ferrures extérieures ont été faites par Joseph Seguin, âgé de 16 ans.

 

 

 

Eglise Peinture 1Le lundi de la Quasimodo, 13 avril 1931, a été posé le tableau de l’enfant prodigue, au-dessus du confessionnal. Ce tableau, œuvre de Monsieur Cochard, d’Angers, a coûté 1.200 frs plus 80 frs pour la pose.

Il est très rare de rencontrer de tels tableaux (baptême de Jésus et enfant prodigue) dans les églises des Mauges.

De même et contrairement à beaucoup d’églises du bocage et des Mauges, on ne trouve pas dans l’église des Cerqueux de plaque commémorative des morts des deux guerres mondiales, associée au souvenir des morts de la « Grande Guerre » de Vendée.

 La plupart des travaux de l’église sont réalisés grâce aux dons des paroissiens. Au XIXème siècle les donations à la fabrique devaient même, pour certaines, être entérinées par le Roi. Voici ci-dessous, un exemple de donation sous Charles X [7]:

don a la fabrique

L’église a fait l’objet de très importantes restaurations à la fin du XXème siècle. En effet, devant la volonté de l’Etat de réduire le nombre impressionnant des communes de France, les Cerqueux, comme d’autres petites communes rurales craignant d’être assimilées à de plus importantes voisines, affirment délibérément leur identité et la survivance de leur communauté à travers leur église.

Le presbytère, quant à lui, transformé en maison d’habitation après le départ du dernier Curé résident, a été détruit dans le dernier quart du XXème siècle.

C’est dans le jardin de l’ancienne cure, au sud de l’église, que fut construit le lavoir public en 1923. C’est aussi de ce jardin que débutait un souterrain (?). Explorable sur une dizaine de mètres il y a moins de 50 ans, s’agissait-il d’un ancien souterrain reliant l’église au château de La Sévrie [8] ou plus simplement une cache creusée pendant les guerres de religion pour abriter les habitants des bandes armées et féroces circulant alors en grand nombre dans le pays… ? La question reste posée et la réponse sera plus difficile à trouver maintenant que l’entrée est comblée et que bientôt elle disparaîtra des mémoires.

 RETOUR

[1] Environ 20 000 € de 2014.
[2] Curé de 1892  à 1909. Anatole Barbault. Originaire de Cholet, il y décède à l’hôpital et y est enterré
[3] Curé de 1917 à 1948, Joseph Braud était né à Vezins le 17 juillet 1871. Il arrive aux Cerqueux le 26 novembre 1917. Il quitte les Cerqueux en septembre 1948 et décède à Vaulandry le 23 mars 1956. Il est enterré aux Cerqueux. Un monument fut  posé sur sa tombe le 1 juillet 1962.
[4] Le nouveau château de Puy-Louet, construit en 1870 sous sa forme actuelle par Henri Soulard de la Roche, passa à sa fille Anne qui épousa Fernand de Lostende en 1892. Leur fils, Henri, vendit le château de Puy-Louet en 1940 à Monsieur de Saint-Laon.
[5] Arthur PILET employait ses enfants et, selon les années, de une à quatre personnes.Son fils, qui portait le même prénom, lui succédera après la guerre 39/45.
[6] Auguste Grégoire fabriquait dans son atelier portes, fenêtres et meubles nécessaires à la vie communale. Après avoir travaillé seul dans son atelier pendant longtemps, il forma quelques apprentis parmi lesquels Robert Lorin, son neveu, qui lui succéda. Auguste Grégoire était également coiffeur. Le dimanche, avant la messe, on faisait la queue pour se faire raser ou couper les cheveux.
[7] 1757-1836. Roi de 1824 à 1830.
[8] On devait pouvoir y trouver, dit-on, un jeu de boules en or…