Histoire des Cantineau, premiers seigneurs de la Cantinière, d’après les archives généalogiques de France.

1° Nicolas Cantineau, premier seigneur connu de la Cantinière, cité dans un acte de 1327, père de :

2° Gilles Ier, écuyer, seigneur de la  Cantinière et de la Guéronnière, cité dans un acte de 1364, père de :

3° Gilles II, écuyer, seigneur de la Cantinière, cité en 1411 et 1445, épousé Devote Petit, fut père de :

4°Gilles III, écuyer, seigneur de la Cantinière, cité en 1461, père de Guillaume, seigneur de la Cantinière, mort sans enfant et de :

5° Pierre, écuyer, seigneur de la Cantinière et de la Barre, cité en 1502, père de :

6° Jean I, écuyer, seigneur de la Cantinière, cité en 1510, épousé Françoise Foucher, de la maison du Gué Saint-Flaive, père de :

7° René, écuyer, seigneur de la Cantinière, épousa Antoinette Géraut.

8° Jean II, écuyer, seigneur de la Cantinière, leur fils, épousé Jaquette Jousbert, cité en 1541.

9° Jean III, écuyer, seigneur de la Cantinière, leur fils, épousé Jaquette de la Tousselière.

10° Jacques, écuyer, seigneur de la Cantinière, leur fils, nommé chevalier de l’ordre Saint-Michel en 1652, épousa, en 1632, Marguerite Pidoux.

11° Jean IV, écuyer, seigneur de la Cantinière et de la Charpenterie, maintenu noble en 1699.

CantiniEreLes Cantineau vendirent la Cantinière, vers 1600, à Pierre Verdon, qui possédait déjà les Roches Mousset et Puy-Louet par alliance avec une Savary. La terre de la Cantinière comprenait l’hôte et maison noble de la Cantinière, la Bourserie, la Goinière, avec ses moulins à vent.

En 1632, Pierre Verdon fit reconstruire  le château avec couverture d’ardoise et un pavillon renfermant la chapelle ; il avait bois-futaies, taillis, garennes, avenue, fossés, meurtrières.

Pierre II, fils du précédent, hérita de son père sous bénéfice d’inventaire. Il avait épousé Françoise Bonnin. En 1669, ils demeuraient à la Cantinière et faisaient baptiser leurs fils Charles dans l’église des Cerqueux.

Pierre mourut en laissant des dettes énormes. En 1695, les créanciers firent saisir les biens, et cette saisie dura pendant 40 ans, du temps de Charles Verdon, seigneur de la Cantinière, et de son fils, Alexandre, qui mourut vers 1830.

En 1725, la Cantinière échut à François de Calais (1695-1752)[1], Seigneur de la Cantinière et de Puy-Louet, comme héritier des précédents.[2] En effet, il se fit adjuger les domaines le 27 juin 1739, en qualité d’héritier bénéficiaire de Charles de Verdon. Puis la Cantinière  passa en 1742 à Jeanne Baron, dame de la Sévrie, héritière au même titre que François de Calais. Jeanne Baron n’habita pas la Cantinière. Bientôt même, en 1763, elle fut obligée de l’abandonner à ses créanciers car elle était criblée de dettes.

La Cantinière fut alors achetée par Pierre Monnier, directeur des aides à Châtillon, qui répara le château, la cour d’honneur, le mobilier, fit changer les ardoises pour y mettre des tuiles. Lui et sa femme, Jeanne Martin de Guisolle, habitaient la Cantinière, quand ils n’étaient pas à leur maison de Saint-Jouin.

Après la mort des précédents, leur fille, Marie[3], en hérita en 1790. Elle était alors veuve de François Soulard de la Roche.

La Cantinière passa ensuite  à leur fils, Antoine Soulard de la Roche (1785-1860) qui y habitait souvent.

Il avait épousé Marie Perrine de Calais (1799-1866) fille de Louis-Joseph de Calais et petite fille de François de Calais (voir plus haut), qui lui apporta Puy-louet en 1825. 

Son fils, Henri Alexandre Soulard de laRoche, né en 1828, hérita de la Cantinière, de Puy-louet et de toutes les terres qui en dépendaient. Il avait épousé, le 9 juillet 1855, Marie-Catherine de Pindray d’Ambelle[4]. Il décéda le 1er juillet 1878.

La Cantinière et le nouveau château de Puy-Louet, construit en 1870 sous sa forme actuelle par Henri Soulard de la Roche, passa alors à leur fille, Anne, née vers 1871, qui épousa Fernand de Lostende en 1892. Leur fils, Henri, (1899-1948) vendit le château de Puy-Louet en 1940 à Monsieur de Saint-Laon.

[1] Son épouse, Renée Bonnin, épousée en 1743, fût massacrée par les colonnes infernales, à Puy-Louet, le 14 mars 1794. Elle était la fille de Mathurin Bonnin, Seigneur de La Roche-Mousset et de Marie Verdon. Ils eurent deux fils, Louis-Joseph  et Joseph, ce dernier mort en 1753.

[2] Sa grand’mère était la sœur de Pierre II de Verdon, Seigneur de la Cantinière.

[3] Décédée le 25 mars 1831 à Saint-Jouin sous Châtillon

[4] Marraine d’une cloche de l’église des Cerqueux baptisée le 29 novembre 1859.