Actuellement, seules les douves ainsi que quelques vestiges du château de Daillon, devenu simple ferme, subsistent au Nord du bourg des Cerqueux,  près de la route conduisant à Somloire.

Daillon

Pourtant, une famille devenue puissante au XVIème siècle en allant s’établir dans le Haut-Anjou, a illustré le nom de la Châtellenie de Daillon.
Il en dépendait deux petits fiefs dit fief de Briançon dans la ville de Maulévrier, et le fief Ghastain et le bordage Girardeau. Cette tenure relevait de la Sévrie, ainsi qu’une partie du logis seigneurial. Le reste rendait hommage à Maulévrier et comprenait les métairies ou bordages du Pinier, de la Grande-Brosse, de la Roulaie, des Poisats, du Plessis, du Puy-Auboin, de la Hayère, de la Foucherie, de la Grande-Troche, du Breil, de l’Oselière, de la Joumarière, un grand étang dit l’Etang-du-Moulin, un plus petit dit le Pas-à-la-Dame.
En 1874, « Le château couvrait une surface de 45 ares, entourée de douves encore bien reconnaissables, entre le grand étang du Moulin vers le Nord et les étangs du Pas-de-la-Dame vers le Sud. Avec de grands bois vers le Sud, l’Est et le Sud-Ouest. Des bases de tours rondes à trois des angles du quadrilatère, une porte plein cintre, avec les rainures de la herse, vis-à-vis du pont-levis, vers le Sud. Vers le Nord. Un autre portail plein cintre avec une croisée à meneaux de granit, et une façade bien conservée vers le Sud-Est. Subsistent encore des constructions du XVIème siècle sans trace aucune des plus antiques. »

Daillon cp

Daillon en 1874. Photo de Célestin Port aux Archives Départementales du M&L.

Le château, dès le XVIIème siècle était dans un délabrement complet, quoiqu’une reconstruction en eût été commencée et à peu près abandonnée car, depuis 1687, le château n’était plus « habité noblement ». Il y restait encore deux tours debout, mais les deux tours qui flanquaient la basse-cour étaient tombées en ruine.