a-   Les hôtels

Eugène et Marie GIRARD étaient déjà hôteliers en 1911[1]. En 1928, l’activité fut reprise par leur fils, Eugène, et son épouse, Marie. Au décès d’Eugène, Marie continua seule l’activité. En 1944, elle se remaria avec Baptiste HERAULT. Ensemble ils continuèrent l’activité jusqu’au 31 mars 1975. Nombre de repas de noces ont eu lieu dans cet établissement.

L’hôtel d’Eugène et Théodosie BODY existait aussi en 1911[2]. On y faisait également des mariages. Certaines personnes qui travaillaient aux Cerqueux étaient pensionnaires de l’hôtel Body. Au décès de son père, en 1944, c’est Hubert qui a pris la relève mais en abandonnant l’activité hôtel. Il exerçait aussi la profession de roulier, c’est à dire qu’il possédait un cheval et une remorque et qu’il transportait des marchandises pour les particuliers (bois, charbon…)

b-   Les cafés

Ils n’ont pas manqué aux Cerqueux. Dans la première moitié du XXème siècle, on en compte neuf fonctionnant ensemble aux Cerqueux.

Louis et Sylvie FENNETEAU étaient déjà en activité en 1911. Au décès de Monsieur Fenneteau, en 1936, c’est leur fille Marie-Louise, qui reprit l’activité[3]. Dans une pièce, au rez-de-chaussée, il y avait le café et dans la seconde pièce elle vendait des chemises, des casquettes, de la mercerie, dans un fouillis indescriptible. A son décès, sa licence fut reprise par la P’tite Marmite.

Victor JADEAU et son épouse Joséphine étaient déjà cafetiers en 1911[4]. Cependant leur activité se limitait au café mais ils étaient accessoirement fermiers. Au décès de son mari, en 1938, Joséphine Jadeau continua les deux activités. Elle était également charcutière. Plus tard, c’est son fils Daniel qui prit la suite jusqu’à son décès en 1983.

Il avait des activités multiples : cafetier au bourg, tueur de cochons dans les fermes, collecteur d’ordures ménagères avec son cheval et sa remorque.

Honoré HUMEAU, outre son activité de forgeron puis d’entrepreneur de battages a exercé la profession de cafetier[5]. Il s’est installé vers 1925. Son épouse, Séraphine, tenait le bureau de tabac, près de la forge.

Les carrières de granit ont, elles aussi, créé une demande de cafés. Pour y répondre, deux cafés avaient été ouverts : l’un à la Foucherie par Aimé BERSON, l’autre au Plessis, puis au Moulin, par Félix GROLLEAU[6].

Nestor NOYER, qui était aussi vigneron, a tenu un café (dégustation ?), place de l’église, à l’emplacement actuel de la maison de Madame Blanchet.

 

[1] Après la fermeture, c’est la bibliothèque communale qui occupa les locaux jusqu’au déménagement, route de Somloire, en 2014
[2] Actuellement transformé en maison d’habitation, l’hôtel Body était situé au carrefour des routes Saint-Aubin/Somloire et rue Amand Michaud/rue Saint-Jacques.
[3] Le café était situé en face de l’église.
[4] En 1911, le café était installé au rez-de-chaussée d’une des tours du vieux logis. Ce fut Louis Brégeon qui les remplaçât dans ce café lorsqu’ils partirent s’installer, après la guerre 14/18,  dans l’actuelle rue Amand Michaud, à l’emplacement actuel de la maison de Monsieur Paillat, peintre.
[5] Le café était situé entre l’atelier de Joseph Michaud et l’ancien magasin de Mr Coiffard.
[6] Félix Grolleau était aussi meunier.