Les « XIV et XVème siècles voient se développer les chapelles pour célébrer des messes ou accomplir d’autres œuvres de la religion. Ces fondations (Chapelles et services religieux), essentiellement seigneuriales, sont érigées auprès d’un manoir, dans l’enclos seigneurial,  pour l’âme d’une famille ou pour un groupe humain trop éloigné de l’église paroissiale.» [J.M. Matz] 

Les chapelles des Poizats, de la Sévrie et de Daillon entrent dans ce contexte. Aujourd’hui, seule celle des Poizats, dédiée à Saint Gilles, subsiste.

Détruite avant 1790, la chapelle des Poizats était plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui. En effet, en 1651, Jacques Chalet, chapelain de la Sévrie, avait baptisé, à la Sévrie, un enfant trouvé, exposé sur le mur du préau de la chapelle des Poizats, dédiée à Saint-Gilles. Qui dit préau dit assistance…

Chapelle des Poizats

La Marquise de Laval-Lezay, Dame de la Sévrie, fut nommée marraine et s’engagea à faire élever cet enfant à ses frais. (Voir l’acte de baptême)

En octobre 1707, lors de sa visite, Monseigneur Etienne de Champflour, évêque de La Rochelle, constate que la chapelle des Poizats est en fort mauvais état.

Reconstruite, c’est un simple rectangle avec bretèche sur le pignon. A l’intérieur, on y trouve un autel de la Vierge.

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