Sur les cartes de Cassini [1], le village de la Goinière possède encore, à la fin du XVIIIème siècle, au moins trois moulins à vent sur ses hauteurs. Aucune trace n’en subsiste aujourd’hui.

Il ne subsiste plus de traces non plus de la chapelle de la Goinière, destination annuelle d’une matinée de « rogations » jusqu’aux années 1970. Le recalibrage de la route de Saint-Aubin aux Cerqueux en 1977 fit disparaître cette chapelle située sur la hauteur, du même côté que le village. (Quelques pierres subsistent encore, dans les buissons, le long du chemin de randonnée).

Goiniere facade

Elle était dédiée à Notre-Dame du Bon Secours et avait été bâtie vers 1830 par Monsieur Garnier, propriétaire de la métairie et, un temps, maire de Saint-Aubin de Baubigné.

Cette chapelle tombait en ruines et fut reconstruite pour 3 700 francs par son neveu, Firmin Ménard. Elle fut bénie le 25 novembre 1869 et Monsieur Ménard y fonda trois messes par an pour donner au curé de Saint-Aubin l’occasion de rencontrer en ce lieu la partie de ses paroissiens habitant ce que l’on nomme aujourd’hui aux Cerqueux « la Basse Commune », éloignés du bourg et de l’église de Saint-Aubin.

Goiniere interieur

L’abbé Gabard, dans son livre « Histoire de la paroisse de Saint-Aubin de Baubigné » d’où sont tirées la plupart de ces informations, indique avoir rencontré cinquante à soixante assistants aux messes qu’il donnait dans cette chapelle dans les années 1890-1900.

 RETOUR

[1] César-François de Cassini débuta le relevé des cartes de la France à la demande de Louis XV. Il acheva son travail en 1789, au début de la révolution dont les troubles retardèrent la publication des cartes jusqu’en 1815. Un total de 181 cartes recouvrent la totalité du territoire français. La carte sur laquelle figurent « Les Cerqueux » porte le n° 99 et le nom de Mortagne.