Sous sa forme actuelle, en granit du pays, elle fut offerte par Monsieur de la Guépière, propriétaire des deux métairies des Roches-Mousset et bénite le 27 avril 1873 par l’abbé Firmin Ménard, curé de Saint-Aubin.

Elle devait certainement être en bois à l’origine (peut-être après les guerres de Vendée) et menacer de tomber, d’où son remplacement en 1873. Un acte de baptême de 1866 indique que le nouveau-né baptisé est né à « La croix de la « Noue ». L’appellation « croix » peut aussi, dans le cas présent, désigner tout simplement le carrefour qui a toujours été très fréquenté.

La Noue

Dans un acte de décès de 1878, est évoquée la « Croix de Sainte-Anne » de La Noue. S’agissait-il de la véritable appellation de la croix de la Noue ou de la présence d’une seconde croix à cet endroit ?

Enfin et pour mémoire, on nomme souvent la Noue, phonétiquement, « La Cussoterie ». Il semble que la véritable appellation soit plutôt « La Quesseterie » telle qu’on la trouve dans les actes d’état-civil du début du XXème siècle.

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