Le bâtiment proche de l’église, abritant actuellement la mairie, est nommé communément « Le Logis ». Mais il faut savoir que jusqu’au XVIIIème siècle ce manoir, terminé en 1635 et construit vraisemblablement à l’emplacement d’une ancienne motte féodale, était propriété des Seigneurs de La Sévrie et était appelé en conséquence « La Petite Sévrie ». Vendu comme bien national pendant la Révolution, en même temps que le château de La Sévrie[1], il fut à nouveau remis en vente en 1802, certainement fort abîmé par les incendies de 1794.
En 1842, la Petite Sévrie est achetée par Pierre-Athanase Papin, le maire d’alors, et ainsi décrite :
… une maison et dépendances dite le Grand Logis ou Château de la Petite Sévrie, située au bourg des Cerqueux de Maulévrier, consistant en un vaste bâtiment avec cour devant et jardin derrière, le tout dans un seul tenant, joignant au levant le presbytère, rue entre d’eux, au couchant un pré de la fabrique, au nord le chemin de Maulévrier et au midi un autre chemin qui conduit à la métairie de Boisdon.
Légende ? Dans les caves de l’aile Nord de «La Petite Sévrie» on trouverait l’amorce d’un souterrain menant à la crypte de l’église…
[1] Pendant la Révolution, la Sévrie fut vendue comme bien national. Chauvin Hersant fut le seul à se présenter aux enchères. Il eut la Sévrie à vil prix pour en faire bénéficier son gendre, Tonnet, qui habitait Niort.