Jean-Joseph BROSSEAU est né en 1749 à Moulins, dans les Deux-Sèvres.
Il épousera Rosalie MARTIN, née elle aussi à Moulins en 1752. Il en aura 8 enfants, tous nés aux Cerqueux sauf l’aîné, Joseph.
A son arrivée aux Cerqueux, vraisemblablement en 1780, le couple s’établira à la Bardonnière comme domestique puis laboureur avant de rejoindre la Grande Foucherie après 1793.
bon cadastre

Petite et Grande Foucherie. Cadastre 1810. Source : A.D.M.L.

Il est élu syndic de la première municipalité des Cerqueux en août 1787. Il est laboureur et son imposition d’alors est de 120 Livres. (A l’époque, un tisserand gagne environ 150 livres par an)
Lors de la rédaction des Cahiers de doléances en mars 1789, c’est lui qui est chargé de la députation afin de les remettre à l’assemblée départementale.
signature

Signature J.J. Brosseau

C’est en tant que maire des Cerqueux qu’il signe, en novembre 1791,  la pétition demandant le maintien du Curé Rabier.
On n’entendra plus parler de lui pendant toutes les guerres de Vendée. Faisait-il partie des rares pro-républicains ?
Il décédera aux Cerqueux sous l’Empire, en février 1807, suivi de quelques mois par son épouse Rosalie en mai.
décès

Acte de décès de J.J. Brosseau aux A.D.M.L.