Auguste, Célestin, Eugène PERIDY est né le 8 juillet 1896 à la Sallée des Cerqueux.  Il est le fils de Henri Péridy, né en 1868, cultivateur à La Sallée et de Eugénie Defoy, née en 1864 et décédée au moment de la guerre.

Il est agriculteur, mesure 1m69 et a les cheveux châtains et les yeux noirs.

Il porte le matricule 622 au recrutement de Cholet. Il « passe en revue » le 27 janvier 1915 et est incorporé le 10 avril au 32ème RI de Châtellerault[1]. Il passe ensuite au 66ème RI le 8 décembre 1915 puis au 409ème régiment d’infanterie le 19 mars 1916. L’historique ci-après évoque les nouveaux arrivants au régiment.

Historique du 409ème RI[2]

Les lignes, sur ce plateau que l’âpreté des combats de 1914 a rendu célèbre, s’imbriquaient les unes dans les autres, et le contour en dents de scie inspire aux
Quennevieres actuelcartographes sans imagination des dénominations de « saillants » exactement numérotés. Un seul échappe à l’arithmétique, et c’est le plus agité : celui du « Jambon ».Déplacé sur Bienville et Eurville, près de Saint-Dizier, le Régiment reçoit, là ses renforts, qui sont, d’ailleurs, rapidement absorbés dans le courant de sympathie qui met à l’aise les arrivants. Un trajet en chemin de fer nous amène, le 26 mars, dans l’Oise, à Verberie et aux environs. Nous connaissons déjà la douceur de la région de Compiègne et nous apprécions le grand calme qui règne jusqu’au 23 avril, date à laquelle nous commençons à cheminer vers le Nord, pour arriver sur les arrières du secteur de Quennevières deux jours après.

Bombardements et coups de main nous coûtent une moyenne journalière d’un tué et cinq blessés. 

C’est lors d’un de ces coups de main qu’Auguste Péridy est tué à l’ennemi d’une balle dans la tête, le 20 juillet 1916 à 12h30 à la ferme de Quennevières, entre Tracy le Mont et Nampcel dans l’Oise. Il avait tout juste 20 ans.

Son acte de décès est transmis aux Cerqueux le 9 septembre 1916.


Peridy Auguste 2

Il est enterré dans la nécropole nationale de Tracy le Mont (Oise), tombe n°47 dans le carré O. Cette nécropole de 13 hectares, édifiée en 1920, contient 3.196 corps dont 1.313 en ossuaires. Ces corps proviennent des cimetières provisoires de Confrécourt, St-Crépin-aux-Bois, Beaulieu-les-Fontaines, Ognolles, Nampcel et Berry ainsi que des cimetières militaires du « Poste Picard », du « Point T », de l’Ecafaut, des Bretons et des Zouaves. En 1973, des corps exhumés du carré communal de Tracy-le-Mont ont été transférés dans cette nécropole.

RETOUR

[1] En même temps que Georges Sachot.

[2] Pour compléter l’historique, voir à Georges Sachot