Pierre Godin, né le 10 mai 1730 aux Cerqueux et décédé le 4 décembre 1790, toujours aux Cerqueux, était laboureur à la Gannerie. En 1757, il a épousé Louise Sauvêtre, née en 1733 et décédée en 1782.
Quatre de ses fils étaient encore vivants en 1793, dont 3 ont combattu dans les armées Vendéennes avec des sorts bien différents.
Jacques est le plus âgé, mais, s’il a combattu, il n’en reste aucune trace.
Jean, le suivant, est né le 19 décembre 1761 aux Cerqueux. Il est laboureur au Cureau. En 1788, il épouse Marie-Rose Sicard du Puy-Aubrun.
Il a été tué « de l’autre côté de la Loire », sans autre précision. Il avait participé à tous les combats auparavant. Il avait 31 ans.
Sa veuve qui reste avec 2 enfants en bas âge (Marie née en 1789 et Louise Céleste née en 1792), est fileuse en 1825. Elle obtient les témoignages de :
Louis Drouet, tisserand, 55 ans
Jean Devaud, cultivateur, 50 ans
Jacques Goilot, tailleur d’habits, 55ans
… Capitaines et Lieutenant de la commune des Cerqueux pendant la guerre de 1793/1794.
A l’issue de la virée de galerne, il est condamné à mort comme brigand de la Vendée, le 13 nivôse an 2, (2 janvier 1794) par la commission militaire de Nantes. Il avait 29 ans. Voir : http://les.guillotines.free.fr/
Louis est né le 26 janvier 1771 aux Cerqueux. Il est métayer à La Gannerie en 1797 lorsqu’il épouse Louise Sicard, née en 1768 au Puy-Aubrun. Les deux frères, Jean et Louis ont ainsi épousé les deux sœurs.
Il a pris les armes dès le 14 mars 1793.
Il déclare avoir perdu sa part (1/4 de la valeur) dans l’incendie de la ferme de son beau-père (Louis Sicard). (valeur plus de 2 000 frs). Son beau-père avait aussi fourni à l’armée Royaliste 3 bœufs, valeur 1500 frs, jamais payés. (600 le bœuf gras plus un troisième presque gras à 300)
Il reprendra les armes en 1815 et combattra aux Echaubrognes.