a- Le charron
Il y avait aux Cerqueux plusieurs charrons. André et Charles BARREAU[1] qui succédaient à leur père, Pierre et Amand MAINCHAIN qui fut remplacé par son fils[2]. Ils construisaient des charrettes à cheval, des tombereaux, des roues cerclées et en assuraient les réparations. Ils étaient aussi charpentiers.
b- Le maréchal-ferrant
Honoré HUMEAU[3], Baptiste GRELLEPOIX[4] et Marc RABIER[5] se partageaient le travail. En 1921, on trouve aussi aux Cerqueux un marchand de fers à bœufs, Frédéric DIGOY.
c- Le taillandier
Il s’agissait d’un forgeron qui réalisait des outils tels que haches, marteaux, bêches, faucilles etc. Monsieur LODENOS prit la suite d’Homère PAPIN[6]. Il était installé rue Saint-Jacques dans les bâtiments au fond de la petite cour, face à l’entrée actuelle du lotissement. Cette profession disparut après la guerre 14/18 du fait de la mécanisation accélérée des travaux agricoles.
d- Le bourrelier
Cette profession n’apparaît aux Cerqueux qu’en 1934 et était exercée par Henri BODY qui était alors installé impasse du Cureau. Il fabriquait et réparait les éléments nécessaires aux harnachements des chevaux. Il faisait parallèlement le commerce des cordes, fabriquait des sommiers de crin et des matelas de laine ainsi que des capotes de voiture en moleskine[7].
e- L’entrepreneur de battages.
Eugène GIRARD exerça cette profession à partir de 1911 et pendant très longtemps. Son fils lui succéda. A partir de 1926, Honoré HUMEAU se mit aussi à faire des battages avant de s’associer avec Joseph BACLE. A tous les deux, ils possédèrent jusqu’à trois « machines à battre ».
f- Les grêleurs
En 1911, il y en avait deux : Baptiste FONTENEAU et Baptiste DENIAU. Leur métier de grêleur-hongreur consistait à châtrer les chevaux. Nul doute qu’à deux la tâche ne devait pas être insurmontable et, comme la plupart des hongreurs, sans doute exerçaient il un second métier, proche de celui de vétérinaire.
g- Marchands de bestiaux et de volailles
On a recensé trois marchands de bestiaux : Joseph BRAIN, Pierre CAILLEAU et Auguste SACHOT ainsi qu’un marchand de volailles, Léon GUICHETEAU.
h- Exploitations agricoles
Dans la première moitié du XXème siècle, on dénombrait environ 60 exploitations agricoles aux Cerqueux. Leur surface moyenne était d’une vingtaine d’hectares et les propriétaires pouvaient changer de fermier comme bon leur semblait sans que ce dernier puisse protester.
On produisait essentiellement du blé, de la viande et quantité de choux. Dans chaque ferme il y avait en plus quelques cochons, poulets et poules dont les femmes s’occupaient.[8] La production de la ferme telle que le lait, les œufs, le beurre étaient vendus directement aux habitants du bourg.