Lorsque les opérations commencent sur le front Ouest, en août 1914, le sort des prisonniers de guerre est réglé, depuis le 18 octobre 1907, par la convention de La Haye signée par 44 pays et définissant la responsabilité des États vis à vis de leurs prisonniers en ce qui concerne le mode d’internement, la discipline, le travail, la solde, le courrier, les rapatriements…
Le sort exact réservé aux prisonniers par l’ennemi est ignoré en France durant les premiers mois de la guerre. Il est peu à peu connu grâce aux lettres échappées à la censure ou aux témoignages des premiers évadés.
Les épidémies de tuberculose et de typhus du pou, favorisées par la promiscuité, éclatent dans les camps. En 1918, la grippe provoque de nombreux décès.
En 1916, 300 000 Français sont détenus, dont la plupart, sauf les officiers, astreints au travail en détachements agricoles ou industriels. Plus de 30 000 sont ainsi employés dans les usines Krupp, à Essen. Les conditions épuisantes, les brutalités, la nourriture insuffisante s’avèrent souvent mortelles.
Certaines clauses de l’armistice du 11 novembre 1918 concernent les prisonniers : leur rapatriement doit être immédiat et sans réciprocité. À cette date, il existe 477 800 prisonniers français vivants, à rapatrier par mer ou par voie ferrée.
La Mission française du général Dupont se rend sur place, en Allemagne, pour régler les problèmes de retour. Tout est terminé en janvier 1919. Il ne reste plus alors Outre Rhin que les corps des prisonniers de guerre décédés.
Le Curé Braud avait établi la liste des soldats des Cerqueux faits prisonniers. Cette liste était annotée des dates approximatives de captures, telles qu’elles étaient connues à l’époque.
Pour la plupart d’entre eux j’ai retrouvé les dates et circonstances exactes de leur capture ainsi que leur lieu d’internement et la date de leur libération.
Merci de cliquer sur le nom pour en savoir plus