La commune des Cerqueux fait partie du Département de Maine et Loire et de l’arrondissement de Cholet [1]. Sa superficie actuelle est de 1 386 ha. Cette surface était sensiblement plus importante au XVIIIème siècle, quand le domaine de la Sévrie faisait partie de la paroisse avant d’être rattaché aux Deux-Sèvres et donc à Saint-Aubin au moment de la Révolution.
Sa longitude est de 0° 38’ 26 Ouest et sa latitude de 47° 00’ 01 Nord (La même que Québec)
Géologiquement rattaché aux Mauges, le sous-sol appartient au massif Armoricain, composé essentiellement de terrain métamorphique (granit) et de schiste. Ce sous-sol granitique a justifié la présence de deux carrières d’extraction sur la commune.
Comme dans l’ensemble du massif Armoricain, la masse de roches constituant l’essentiel du sous-sol a été soulevée et fragmentée durant l’ère tertiaire. Les déformations ont été accompagnées et suivies de phases d’érosion provoquant l’émergence de collines arrondies, développées en majeure partie dans les granits.
Comme en Vendée et dans le Poitou tout proche, les points culminants correspondent aux sommets de ces collines et portent, parfois orgueilleusement, le nom de « Puy » : Puy-Crapaud à Pouzauges avec 269 mètres, Puy-Louet aux Aubiers avec 173 mètres, Puy-Aubrun aux Cerqueux avec 186 mètres.
Les sols acides forment aujourd’hui un pays d’herbage. Le paysage des Cerqueux s’apparente à celui de la Vendée bocagère avec les arbres et les haies encore très présents, la tuile employée quasiment partout. L’utilisation du schiste et du granit dans l’habitat ancien évoque aussi la Bretagne.
Placée sur une hauteur variant du plus bas à 139 mètres jusqu’au plus haut (un peu à l’ouest du Puy-Aubrun) de 186 mètres [2], la commune bénéficie de précipitations annuelles avoisinant les 900 mm. L’automne est la saison la plus arrosée avec un maximum en novembre. Juillet est généralement le mois le plus sec.
Aucune rivière d’importance n’irrigue la commune. Seul, le ruisseau « La Pommeraye » qui prend sa source dans l’étang du Moulin, délimite plus ou moins les frontières des Cerqueux et donc du Maine et Loire avec les Deux-Sèvres tout proches, entre Boisdon et le Pont-Diane.
Routes et rivières
On ne trouve que peu de bois ou de taillis sur la commune, à part à Daillon. Ce même village de Daillon était, jusqu’à une période récente, le seul village des Cerqueux à posséder un étang [3] digne de ce nom, si on omet l’étang du « Moulin » creusé artificiellement.
Comme dans tout le bocage, la plupart des champs sont entourés de haies vives où poussent chèvrefeuille, églantier, houx, aubépine et sureau.
Le bourg, situé sur un plateau de 148 mètres d’altitude, est traversé par la Départementale 147 allant des Deux-Sèvres, et provenant de Saint-Aubin, vers Somloire et Vihiers. C’était, il y a 3 siècles, la seule voie de communication empierrée figurant sur les cartes officielles.
La Départementale 148, venant d’Yzernay, aboutit aussi dans la commune. Au XVIIIème siècle il ne s’agissait que d’un chemin épousant les mêmes contours que la route actuelle. Jusqu’à ce même XVIIIème siècle, le seul chemin menant d’Yzernay à Somloire était celui qui, venant passer à la Robardière, rejoignait Somloire en passant devant la Brosse.
Quelques chemins vicinaux partent vers Etusson et les Aubiers via les Foucheries, Somloire via la Robardière, Saint-Aubin via Boisdon. Le bourg ne dispose que d’une grande place appelée simplement place de l’église. Jusqu’en 1880 le cimetière occupait cette place.
Le bourg ayant presque entièrement brûlé pendant la Révolution, la plupart des maisons d’habitation ont été reconstruites au cours des XIXème et début du XXème siècle. Les crépis neufs et les rénovations ont peu à peu caché les détails et dates des constructions précédant la Révolution.
Pendant et depuis la reconstruction les rues du centre du bourg ont sensiblement gardé le même tracé que par le passé, sauf exception.