Vous trouverez ci-dessous quelques vieilles cartes postales des Cerqueux, accompagnées, dans la mesure du possible, de commentaires et de l’équivalent contemporain de ces mêmes vues. Toute information supplémentaire sera la bienvenue à travers l’onglet « contact » de ce site. Il en est de même si vous souhaitez me proposer d’anciennes photos ou cartes postales afin qu’elles soient publiées ici.
L’actuelle rue de l’église aux alentours de 1914. Toutes les maisons à gauche de la photo étaient déjà présentes à la Révolution. A droite sur la photo, recouverte de treille, l’école publique, ouverte en 1842 et détruite en 1942. Juste devant le Vieux-Logis, (mairie actuelle) on remarque le presbytère, détruit lui aussi. La porte dans le mur blanc permettait aux habitants du quartier d’accéder au puits toujours existant. Au fond de la rue on remarque une roue cerclée et divers instruments du forgeron Honoré Humeau. La maison, détruite à l’automne 2014, qui abritera plus tard l’épicerie Body-Coiffard, n’était pas construite.
Sur cette photo, prise sensiblement du même endroit, on voit nettement le puits et la vue sur la mairie est bien dégagée. Le presbytère a disparu et son jardin a été transformé en jardin public. On aperçoit la résidence Soleine entre la mairie et la maison où on trouvait autrefois l’épicerie Body-Coiffard. La destruction de cette dernière en octobre 2014 permettra justement l’agrandissement de la résidence Soleine.
Cette photo, datant du début du XXème siècle, est prise quasiment du même endroit que les deux précédentes mais dans la direction du carrefour des rues Amand Michaud et de l’église. Il est fort possible, mais sans aucune certitude, qu’il s’agisse là des écoliers scolarisés dans les deux écoles toute proches.
Cette photo date des années 1960. Elle est prise en fin d’après-midi d’été devant le patronage Sainte-Thérèse. Le presbytère et son enclos ainsi que le transformateur électrique sont encore présents. Un camion stationne devant les Ets Pasquier ou le café Jadeau dont le store est baissé. La porte de l’épicerie de Madame Guilloteau est ouverte. Une femme traverse le carrefour, transportant du linge ou du foin dans une brouette.
Photo Google street prise du même endroit que ci-dessus. La destruction du presbytère ouvre la vue sur l’église. Il est remplacé par un jardin et quelques places de parking. Les réseaux électriques sont enterrés et le transformateur électrique a disparu pour laisser la place au restaurant « La p’tite Marmite ». Le magnifique tilleul de la place de l’église est toujours là et l’horizon de la rue Amand Michaud n’a pas varié.
Le patronage, construit par la paroisse, avec appel massif au bénévolat, juste après la seconde guerre mondiale, a été détruit au printemps 2004. Il a laissé la place à la salle municipale du Cormier, mieux équipée et modulable.
Cette photo date du début du XXème siècle. Construit au XVIIème siècle, ce manoir dont le corps central est couvert de tuiles et les deux ailes d’ardoises, appartenait au Seigneur de la Sévrie. Il a d’ailleurs porté le nom de « Petite Sévrie » sous Napoléon I er. A l’époque de la photo il abritait différents locataires et même un café au rez de chaussée de son aile droite, tenu par Victor et Joséphine Jadeau, avant que ces derniers ne s’installent dans la rue Amand Michaud après la guerre 14/18. (Maison actuelle de Mr et Mme Paillat). A gauche de la photo, on aperçoit le coin arrondi du mur de la cure.
Superbement rénové en 1994, le manoir renommé parfois « Le Vieux Logis » abrite désormais la mairie de la commune.
Sur cette photo prise aux alentours de 1910, on remarque l’imposante maison blanche au toit d’ardoise et ses deux ailes plus basses, récemment construite. Elle abritera plus tard la famille et la boucherie de Monsieur Bignonet, qui fut aussi maire de la commune de 1958 à 1977.
Sur cette photo prise du même endroit en février 2004, au début de la construction du lotissement, on constate que le décor n’a que très peu évolué en bientôt 100 ans, hormis quelques arbres et l’apparition d’un petit pavillon au toit d’ardoise au fond du jardin.
Cette photo date d’avant 1908. Elle est prise du carrefour de la route de Somloire et de Saint Aubin. Un seul personnage est présent. Il semble effectuer quelque travail sur la route, peut-être s’agit-il du cantonnier. Sur la gauche de la photo, nous voyons que l’hôtel Body existe déjà par contre nous n’avons aucune certitude concernant l’épicerie de Mme Faligant dont les volets semblent à demi-fermés. Un artisan, sans doute Mr Grégoire le menuisier, a stocké une partie de ses matériaux le long de son mur. Au fond de l’image nous distinguons facilement le tilleul de la cure, une aile et une des cheminées du « Vieux-Logis »
Cette carte postale date des mêmes années que la précédente. La voiture stationnée devant l’hôtel d’Eugène et Théodosie Body date de 1900. Il s’agit vraisemblablement d’un mariage dont le repas se déroule à l’hôtel Body : les femmes et les enfants posent en coiffes et habits « du dimanche ». Une photo plus nette permettrait sans doute d’identifier Théodosie Body sur le seuil de son auberge et Marie Faligant sur celui de son épicerie. A noter la disparition des matériaux de la photo précédente.
Cent ans plus tard le paysage semble ne pas avoir changé. Pourtant, deux maisons ont été abattues et une a été reconstruite dans les années 1960 (celle qui avait un arbre devant sur les photos précédentes). L’enseigne de l’hôtel Body a disparu. En arrière-plan, nous avons toujours le tilleul et le Vieux-logis devenu Mairie.
Cette photo a été prise en 1910 et l’original est détenu par les archives départementales du Maine et Loire. Elle illustre une scène de la vie quotidienne d’alors dans une rue dont l’architecture sinon la disposition des maisons n’ont que peu évolué depuis un siècle. On distingue nettement au second plan la mairie et le mur de l’école. A l’extrême gauche de la photo, il nous semble reconnaître un instrument araire appuyé au mur de ce qui fut récemment l’atelier de menuiserie de Monsieur Michaud mais était à l’époque occupé par Monsieur Grellepoix, forgeron, qui est peut-être l’homme affairé à ferrer (!) un cheval dans la rue.
Seule la maison où s’est établie à l’époque la boulangerie Pasquier (Philippe Cailleau maintenant) s’est rajoutée en 1914 dans l’alignement à gauche, en détruisant une maison précédente alignée, elle, sur la maison « Lorrain ». A noter que le parement en briques de la maison actuelle de Mr et Mme Paillat est strictement identique à ce qu’il était il y a 100 ans.
Louis et Sylvie Fenneteau étaient les tenanciers de l’hôtel de la Boule d’or au début du XXème siècle. Au décès de Monsieur Fenneteau, en 1936, c’est leur fille Marie-Louise qui reprit l’activité. Dans une pièce, au rez-de-chaussée, se situait le café et dans la seconde pièce elle vendait des chemises, des casquettes, de la mercerie, dans un relatif fouillis.
Au décès de Mlle Fenneteau la licence fut transférée à l’établissement qui est devenu « La p’tite Marmite ». A noter que l’ensemble de l’immeuble fait un curieux pendant à celui abritant la Mairie : deux ailes couvertes d’ardoises et le bâtiment central en tuiles.
Cette photo de ce qui est devenu la rue Amand Michaud, n’est pas la plus facile à dater. Toutefois certains indices nous y aident. La boulangerie Pasquier n’est pas construite, elle ne le sera qu’en 1914. La publicité Michelin pour les chambres à air de vélo n’a débuté qu’en 1908. Ainsi on peut donc penser que cette carte postale date des environs de 1910. Sur la gauche, derrière le mur du jardin de la cure, on distingue du matériel agricole, peut-être le premier matériel de battage.
A part le mur du jardin de la cure qui a été détruit, la physionomie générale n’a que très peu changé en un peu plus de 100 ans. La modification majeure est à venir au Printemps 2016 avec la destruction de ce qui fut le café Hérault avant de devenir la bibliothèque. ( voir flèche)
Il s’agit là d’une des plus anciennes photos de la place de l’église. Elle date de mai 1893 et a été prise par Célestin Port, archiviste du département de Maine et Loire. L’original figure aux A.D.M.L. A l’occasion de cette photo, il avait rassemblé la quarantaine de filles de tous âges qui fréquentaient alors l’école dont on aperçoit le toit de tuiles au-dessus du mur blanc à gauche de l’église. Ce mur sera détruit en 1942, en même temps que l’école.
Il s’agit toujours de la place de l’église il y a une centaine d’année. On peut penser que cette photo a été prise un dimanche à la sortie de la messe. A gauche, des enfants jouent sur des tas de graviers peut-être destinés à empierrer les routes. Les femmes se sont rapprochées du chapelier forain qui, après avoir dételé son cheval dans l’écurie la plus proche, a stationné stratégiquement son « camion-magasin » sur la place de l’église. Les hommes, quand à eux, se dirigent à pas lents vers un des 7 cafés alors en fonctionnement dans le bourg.
Cette photo date de 1918. Il n’y a toujours pas l’électricité aux Cerqueux (aucun poteau, transformateur ou fil). Le café Humeau (tenu par Séraphine, Honoré étant à la forge), sur la droite, fait aussi bureau de tabac. Sur la façade on remarque la carotte, obligatoire depuis 1906, signalant ce commerce.L’original de cette carte postale est aux A.D.M.L.
Nous sommes aux environs de 1935. Les voitures font leur apparition aux Cerqueux. L’électricité est présente dans le bourg depuis une dizaine d’années. On aperçoit le transformateur sur la droite de la photo. Madame Humeau, dans son café-débit de tabac, commercialise maintenant des bouteilles de gaz Butagaz (marque créée en 1932). Le superbe tilleul cache maintenant le Vieux-Logis.
Photo actuelle de la place de l’église. Le tilleul est toujours là ! Les réseaux électriques sont enterrés. On aperçoit toujours sur la droite le bandeau blanc de l’ancien café Humeau.
Une dernière photo de la place de l’église prise un soir d’été dans les années 1960… Le bourg est désert. Le store de Madame Yvonne Body est baissé pour protéger sa vitrine. Un petit garçon tout seul. Qui se reconnaîtra dans cette photo ?
L’original de cette photo est aux ADML. Elle a été prise par Célestin Port, l’archiviste du département, sans doute en 1893. Elle représente la mairie et l’école de garçons nommée « l’asile » par la suite. L’ensemble avait été construit en 1862.
L’école est devenue la salle municipale Saint-Jacques actuelle et la Poste occupe une partie de l’ancienne mairie.
Cette photo a été prise dans les années 1900/1910, rue Saint-Jacques. Le photographe se tenait devant l’actuelle maison de Mr et Mme Bâcle. Elle représente les salariés de l’entreprise de maçonnerie de Mr Arthur Pilet, né en 1874 et qui avait épousé en 1900 Marie-Armande Deniau, fille du grêleur. A noter que la maison de Mr et Mme Cailleau, que l’on devrait apercevoir au second plan derrière le cheval, n’est pas déjà construite car sa construction a démarré en 1914.
Cette photo aérienne très connue date du milieu des années 1960. Elle a été prise par beau temps, en fin de matinée d’été. Aussi loin que porte le regard, on ne voit que deux fermes : le Puy-Aubrun dans le prolongement du cimetière et Boisdon, à gauche de l’image. Avec un peu d’imagination, on devine les hauteurs de la Sévrie, le château n’étant jamais qu’à 2 kilomètres dans le prolongement de Boisdon.
Bien entendu, tout le complexe industriel Pasquier, au-delà du cimetière, est absent de la photo, de même que l’actuel lotissement situé sur la route de Boisdon.
Derrière la grande maison qui deviendra plus tard le garage de Monsieur Dutin, en face de l’école, on reconnait le jardin de Marie-Louise Fenneteau qui tenait le café-hôtel de la boule d’or.
Juste derrière le grand tilleul de la place de l’église, on reconnait le patronage Sainte-Thérèse à son toit d’ardoise. Un homme s’en approche, tenant son cheval par la bride.
Les bâtiments bas, granges et écuries, couverts de tuiles, le jardin clos de murs et le transformateur ont aujourd’hui laissé la place au bar-restaurant « La p’tite marmite ».
Un autre homme gravit une échelle posée le long du clocher. Un couvreur pour une fuite ou Mr René Humeau montant remettre l’horloge à l’heure comme à son habitude ?
Trois voitures stationnent sur la place autour de la bascule municipale aujourd’hui disparue. A gauche de celle au coffre rebondi, on trouve le portail, rarement ouvert, du jardin de la cure. C’est sous les bâtiments de tuiles de ce jardin que s’ouvrait, parait-il, un souterrain. A gauche du portail, on voit le lavoir municipal construit en 1923, en arrière du puits toujours présent mais un peu masqué par les arbres.
Dans la rue adjacente, devenue rue de l’église, un cheval blanc attend patiemment pour se faire ferrer chez Mr Honoré Humeau, le forgeron.
RETOUR HAUT DE PAGE